Définition du Droit Individuel à la Formation (DIF)

​​​​​​​Le Droit Individuel à la Formation (DIF) était un mode d'accès à la formation continue pour les salariés. Il était accessible à leur initiative avec l'accord de l'employeur et, depuis le 1er janvier 2015, a été remplacé par le Compte Personnel de Formation (CPF).

Comment fonctionnait le dispositif DIF ?

Dans le cadre du Droit Individuel à la Formation (DIF), tout employé affichant plus d'une année d'ancienneté avait droit à un certain nombre d'heures de formation professionnelle. Le DIF permettait de bénéficier d'un total de 120 heures de formation, non comptabilisées dans les heures de travail, soit 20 heures de formation par an cumulables sur une période de 6 ans. Cependant, son utilisation ne pouvait se faire sans l'accord préalable de l'employeur.

De façon générale, les formations "possibles" étaient définies en vertu d'accords au sein de l'entreprise, cela afin de guider le choix des personnes qui pouvaient ensuite opter pour des formations leur permettant de postuler pour une offre interne, obtenir une promotion, acquérir de nouvelles compétences... Depuis 2015, le DIF a été remplacé par le Compte Personnel de Formation (CPF) qui est plutôt attaché à la personne du salarié, et non au contrat de travail à l'image du précédent dispositif.

Comment le DIF était-il utilisé ?

Toute personne souhaitant utiliser son DIF se devait d'adresser à son employeur une demande écrite comportant toutes les informations relatives à la formation visée, sa nature, sa durée... Ce dernier disposait alors d'un mois pour donner sa réponse, délai au-delà duquel la requête émise était considérée acceptée. En cas de suite défavorable, la personne intéressée gardait toujours la possibilité de reformuler sa requête.

Avec le nouveau dispositif CPF, chacun devient acteur de son parcours professionnel  car unique gérant de son compte. Il est à noter que les heures cumulées au titre du DIF et non utilisées avant la réforme n'étaient pas perdues mais transférables sur le CPF. Cette disposition était valable jusqu'à la fin de l'année 2020.